À l’origine de fabrications papier de multiples formes, la graphiste et maquettiste Chloé Madeline s’est remise au dessin il y a peu. La visite de son atelier était l’occasion rêvée pour Ashwini de s’imprégner de son petit monde.
Yeux, nuages, astres, poissons, Saint-Denis et son canal ; c’est cet univers que construit Chloé Madeline depuis deux ans.
Une fois le thé servi, elle me présente ses divers travaux disposés dans les différents recoins de son atelier : mobiles accrochés au plafond, jeux de memory pour enfants comme pour adultes, magnets, dépliants accordéon, thaumatropes au milieu des livres sur les étagères, petits dessins encadrés… Je suis séduite par l’harmonie des couleurs, des touches de doré et de blanc sur fond noir, aux tonalités pastel sur fond blanc.
La lumière faiblit à l’extérieur.
Une musique est mise en fond, elle s’installe à son bureau et commence à s’affairer.
Une grande partie de ses travaux est réalisée au pochoir – un travail minutieux. Crayon à papier en main, elle commence par dessiner les modèles sur papier, puis les reproduit sur une feuille de plastique. Cette feuille de plastique est alors découpée au cutter : le pochoir est prêt ! Il ne lui reste plus qu’à jongler entre supports et couleurs.
Chacune de ses créations suit le fil de sa pensée ; en effet, elle prend soin de peaufiner ses pochoirs au fur et à mesure, de jouer sur l’intensité des couleurs appliquées. Ainsi, chaque œuvre est unique.
Le tampon est un autre de ses outils préférés. Elle en a de diverses formes, remplissant toute une boîte. Pour les utiliser, elle s’est équipée d’une tablette lumineuse sur laquelle elle pose un modèle qu’elle va pouvoir reproduire par transparence. Et là où d’autres utilisent le feutre ou la peinture pour le remplissage, Chloé favorise le tampon et les encres multicolores.
Alors que j’observais avec amusement le pot de confiture miniature contenant de la peinture rose pâle, elle m’explique que mise à part la peinture dorée, le papier blanc et les cadres, tout le reste de son matériel a été récupéré.
À la sortie de l’atelier, la nuit était tombée et j’emportais avec moi en souvenir l’univers de l’artiste. Un univers qui viendra occuper les étagères de la boutique de la coopérative dès le 19 décembre.
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– Ashwini Rasiwala