Une machine peut être créer une oeuvre? Où se situe la frontière entre art et artisanat? Quelle est la place de l’artiste à l’ère du numérique?
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C’est à ces questions que tente de répondre le projet On/offset, soutenu par le Fablab de la coopérative Pointcarré. C’est un nouveau projet pour
notre structure, initié afin de développer des liens avec les artistes dyonisiens et de Seine Saint Denis, mais également afin de renforcer le lien entre notre fablab et notre boutique, dans un processus d’économie circulaire.

Céline Bachelot, La Nymphe, 2020
En bas:
Edwin Gurbhoo, Autoportrait, 2020
Les œuvres crées sont donc des reproductions de dessins originaux d’artistes souhaitant démocratiser leur pratique et réfléchir dans le même temps le rapport aux machines à commande numérique au sein de leur réflexion artistique. Dans cet ensemble d’oeuvres, chacune se démarque par une esthétique propre à la machine, qui viens s’ajouter à celle de l’artiste. Cette esthétique, a mi-chemin entre geste manuel et
programmation, questionne la question de l’oeuvre d’art contemporaine et de son accessibilité.
Pour expérimenter et développer cette nouvelle forme de production/reproduction artistique nous avons
sélectionné quatre profil distincts, afin d’enrichir le projet et d’ouvrir plusieurs horizons graphiques et conceptuels pour le public.
Ces artistes sont :
Marie Daubert , Céline Bachelot, Edwin Gurbhoo et Eugénie Lempaszak.
Le processus de création est articulé à travers trois étapes :
– La première étape est la réalisation et la configuration du fichier pour le
transmettre à la table traçante. En accord avec l’artiste, les fichiers sont vectorisés pour obtenir le visuel définitif. Ensuite, la coopérative et l’auteur.e se mettent d’accord sur la couleur du trait et le format, le support étant le même pour tous.tes afin de créer une homogénéité et une continuité dans la documentation des différents modèles.

– La deuxième étape est la réalisation plastique avec le plotter détourné, transformé en table à dessiner, de la reproduction. Une fois les choix esthétiques effectués, le fichier est reproduit sur (déterminer le nombre d’exemplaires/dessin) exemplaires numérotés puis signés. Chaque dessin est donc une œuvre en série limitée, ce qui permet de rendre l’oeuvre d’art accessible au plus grand nombre sans dénaturer la valeur de l’acte créatif.

– La troisième et dernière étape est celle de la commercialisation du produit. Celle-ci se présente sous deux formes possibles : soit à travers l’achat d’affiches de la banque de données réalisées sur commande, soit par la mise en place de produits dérivés (carnets, tote bag, cartes postales…) possibles.
